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TRI-LOGIC - Actualités
Conseil et Équipement pour la gestion des Déchets en
entreprise, en amont des filières de recyclage

Pourquoi trier les plastiques reste si difficile ?

Trier les plastiques : un casse-tête pour les entreprises comme pour les collectivités

Le tri des plastiques reste l’un des défis majeurs du traitement des déchets. Quand on parle de tri, on pense souvent aux papiers, cartons ou verre, mais dès qu’il s’agit de plastiques, tout se complique. Et pour cause : loin d’être une matière homogène, le plastique regroupe des dizaines de résines, usages, formats, et contraintes. Pourtant, il faut agir. Car la question de la réduction des déchets plastiques et de leur valorisation touche directement à la fois l’écologie, l’économie et la réputation des entreprises. Dans cet article, nous allons : comprendre pourquoi ce tri est si difficile, repérer les freins techniques et organisationnels, et montrer comment, concrètement, une structure comme Tri-Logic avec l’appui de ADES, peut aider les entreprises à s’y retrouver.

1. Comprendre la complexité du plastique

Pour bien démarrer, il faut se rendre compte qu’un « plastique » n’est pas simplement un plastique. Il existe : le PET, le PE (haute ou basse densité), le PP, le PVC, le PS, l’ABS… Chacun avec ses caractéristiques propres, chaque matière nécessitant un traitement spécifique. En plus, de nombreux produits combinent plusieurs résines ou comportent des additifs (colorants, charges, stabilisants) qui rendent le recyclage plus complexe. Par exemple, une barquette alimentaire opaque ou noire peut contenir du carbone noir, ce qui bloque certains capteurs optiques dans les centres de tri.

De surcroît, de nombreuses formes d’emballages sont multi-couches (film + alu + papier), ou plastifiées, ce qui les rend pratiquement ingérables dans la filière classique. Le marquage « plastique recyclable » existe, mais il n’est pas toujours fiable ou présent. Résultat : le premier frein, c’est l’hétérogénéité des flux plastiques.
Et cela ne concerne pas que les ménages : dans les entreprises, les flux plastiques sont multiples — films PEBD de palettisation, sachets imprimés, contenants industriels, films de protection, emballage logistique… (Cotrep, Ministère Transition Ecologique, Fondation Ellen Mac Arthur)
Les centres de tri, en France, fonctionnent (dans le cas des emballages) sur près de 200 sites industriels. Mais ces installations sont fortement mises à l’épreuve quand les flux entrants ne sont pas homogènes ou correctement triés en amont.

2. Des progrès mais un tri encore trop imparfait

Oui, il y a des progrès : la collecte sélective s’améliore, les consignes de tri sont uniformisées, les équipements de tri deviennent plus performants. Mais, hélas, le résultat reste insuffisant : à titre d’exemple : en 2022, dans l’Union européenne, seulement 41 % des déchets d’emballages plastiques ont été recyclés. En France, on est bien en-deçà de la moyenne : certains rapports indiquent un taux de recyclage des plastiques autour de 25 % seulement. Cela pose question.

Pourquoi ce décalage ?

  • Le tri à la source reste souvent défaillant : si les employés ou les usagers ne distinguent pas bien les films des barquettes, ou s’ils jettent des plastiques souillés dans le bac « plastique », on crée un flux contaminé.
  • Les équipements de tri sont conçus pour certaines formes (bouteilles, flacons rigides) mais beaucoup moins pour les plastiques souples, les films, ou les sachets. Ces flux sont plus difficiles à capturer, à nettoyer, à valoriser. pour une partie, ils finissent en incinération ou en enfouissement.
  • Enfin, même une fois trié, le plastique n’est pas toujours recyclé dans de bonnes conditions : certaines matières sont « down-cyclées » (transformées en produit de moindre qualité) ou exportées. L’innovation technologique commence à arriver – par exemple chez Carbios, startup française spécialisée dans le « biorecyclage » du PET. (Wikipédia)

Bref : le tri existe, mais son efficacité se heurte à de nombreux obstacles.

3. Les limites du recyclage et le rôle de la R&D

Il ne suffit pas de trier pour que tout plastique soit recyclé. La qualité du flux trié est cruciale. Plus la matière est pure, débarrassée d’impuretés, plus elle peut redevenir une ressource. Sinon, elle devient incinérable ou perd de sa valeur. En France, certaines études estiment qu’à peine 14 % des plastiques post-consommation sont réellement recyclés.

Que fait-on alors ? On investit dans la recherche et développement. Les ingénieurs chimistes et les équipes R&D ont un rôle majeur à jouer :

  • développer des procédés chimiques (ou enzymatiques) permettant de « décomposer » certains plastiques complexes et de les rematérialiser ;
  • concevoir dès la fabrication des emballages plus facilement recyclables (mono-résine, marquages clairs, sans additifs bloquants) ;
  • inventer de nouveaux modèles d’usage (réutilisation, consigne, plastique recyclé intégré dès l’origine).

Pour une entreprise comme Tri-Logic, cela signifie un double enjeu : d’une part, aider ses clients à trier mieux à la source ; d’autre part, rester à l’affût des innovations pour orienter les flux vers les filières adaptées. Les ingénieurs et techniciens ont ici une belle place à tenir, et le métier devient passionnant : mêler chimie, tri mécanique, logistique et responsabilité environnementale.

4. Comment les entreprises peuvent s’y retrouver

Vous êtes une entreprise (logistique, agroalimentaire, industrie, tertiaire) et vous vous dites : « ok mais comment faire concrètement ? » Voici quelques étapes clés :

  1. Audit des flux plastiques
    Avec l’appui d’ADES (guichet unique du déchet) ou d’un spécialiste, identifiez les types de plastiques générés : films, sachets, barquettes, bidons, palettes… Repérez ceux qui posent problème (souillés, imprimés, composés multi-matériaux) et quantifiez les volumes.
  2. Tri à la source & équipement adapté
    Mettez en place des bacs de collecte bien identifiés, formez les équipes, définissez les bons réflexes. Installez le matériel adapté : tasseur de bac, presse à balle, broyeur pour plastiques rigides ou films. Chez Tri-Logic, nous intervenons sur l’installation de ces équipements (presses à balle, matelasseurs, tasseurs de bacs, broyeurs, composteurs électromécaniques) pour réduire les volumes et favoriser un tri efficace.
  3. Orientation vers la bonne filière
    Tous les plastiques ne sont pas égaux. Il faut collaborer avec des filières spécialisées : certains plastiques souples demandent un tri spécifique. Certains matériaux n’ont pas encore de filière mature et doivent être traités différemment (incinération, valorisation matière limitée). Il convient donc de choisir la solution la plus adaptée, et de ne pas « forcer » un flux dans une filière non adaptée (ce qui peut coûter cher ou poser des risques).
  4. Sensibilisation & suivi
    Le tri dépend fortement des comportements humains. Une fois les équipements installés, assurez-vous que les équipes sont bien formées. Mettez en place des indicateurs de suivi (quantités triées, taux de contamination, coûts liés aux déchets) et communiquez. Cela permet de garder l’élan et d’éviter que les mauvaises habitudes reviennent.

5. Vers une nouvelle approche circulaire

Pour finir, un petit regard vers l’avenir. Le tri et le recyclage sont essentiels, mais il ne faut pas perdre de vue que la meilleure matière reste celle que l’on ne consomme pas. Autrement dit : réduire, réutiliser, puis recycler. Cela vaut aussi pour les plastiques. 👇

  • Réduire : privilégier des emballages plus légers, moins de plastique, des solutions alternatives.
  • Réutiliser : consigne, réemploi, sur-emballages évités.
  • Recycler : pour le reste, orienter vers des filières solides, mieux triées et valorisées.

Dans cette logique, la législation joue son rôle : la Loi AGEC (« anti-gaspillage pour une économie circulaire ») impose de nouveaux objectifs, plus de transparence, la généralisation de la consigne, la simplification des consignes de tri. Pour les entreprises, cela signifie : prenez les devants, anticipez la règlementation, valorisez le geste tri comme un levier RSE et compétitivité.

6. Conclusion

Le tri des plastiques, malgré les efforts sensibles, reste un défi complexe pour les entreprises comme pour les collectivités. Entre la multiplicité des matériaux, la qualité du flux, les équipements nécessaires et la valorisation encore limitée, il y a beaucoup à faire. Mais c’est précisément là que les opportunités se trouvent : ceux qui sauront organiser la collecte, investir dans les bons équipements, sensibiliser les équipes, et s’aligner sur les évolutions technologiques auront un avantage.

Chez Tri-Logic et ADES, nous sommes à vos côtés : que ce soit pour un audit, l’installation d’un broyeur ou presse à balle, la formation des équipes ou la mise en place d’un dispositif complet de tri adapté à vos plastiques, nous apportons des solutions concrètes. Et parce que ce métier est fondamentalement lié à l’écologie, à l’économie circulaire, à l’innovation chimique — il est aussi passionnant. Si vous avez une fibre environnementale et que vous souhaitez vous engager dans un métier utile, pratique et tourné vers l’avenir : ce secteur offre de belles opportunités.

En résumé : trier les plastiques ? Oui, c’est difficile. Mais avec les bons moyens, on peut le rendre performant. Faites-le ; pour la planète, pour vos résultats et pour votre image.

Tri des plastiques

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